Préface


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Un haïku écrit par Cindy Zackowitz se reconnait même sans même voir son nom. Cindy a, selon moi, une manière d'écrire le haïku qui est unique.

Depuis plus d'un an, que je la lis, j'ai beaucoup réfléchi à son écriture et je peux en donner les caractéristiques suivantes :

- Elle nous décrit le Nord, d'une façon très simple, avec ses silences, sa froideur, ses étés brefs, ses neiges et ses pluies, elle écrit nos rêves du Nord

- Il s'agit toujours d'un détail

- Elle a une relation très forte à la Nature, chaque haïku est une immersion en elle.

- Ses haïku me donnent toujours l'impression d'avoir été là; Cindy est photographe et cela se lit dans ses haïku

- La Nature n'est pas un élément extérieur comme un décor, elle est à la fois l'acteur et le décor.

- Chaque haïku est auto-suffisant. C'est un monde clos, un espace de rêve, autonome.

- Il y a toujours une infinie tristesse cachée sous les mots

- C'est toujours une image douce, une chose très commune, que l'on pourrait voir tous les jours.

- C'est une description statique ou alors juste un petit écart transitoire par rapport à un monde où le temps coule lentement, au rythme des saisons. On sent le Temps sous ses mots.

- Ce sont des haïku où rien d'important ne se passe. C'est le genre de choses que l'on aime lire pour relacher des tensions internes, du stress, pour s'abstraire du monde.

Ce sont des haïku que j'aime avoir à portée de main ou là, dans ma mémoire lorsque les choses se font dures, pour m'évader, juste un instant...

C'est presque toujours, une image,
inoubliable.

 

Serge Tomé
éditeur du site 'temps libres - free times'